La poliomyélite

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Mis à jour (Vendredi, 27 Février 2009 09:06) Percherie 4382 Clics

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Extension géographique

Répartition géographique du risque de contamination de la poliomyélite

Légende :
zones épidémiques
zones endemosporadiques
zones à risque de réinfections

Pays traversés où le risque est haut (zones épidémiques) :

Pays traversés où le risque est moyen (zones endémosporadiques) :

Manifestation clinique

Le poliovirus s'attaque généralement au système digestif en provoquant des symptômes proches de ceux de la grippe et il est dans la plupart des cas éliminés par le système immunitaire.

Il arrive dans environ 1 cas sur 100 que celui-ci s'étende aux cellules nerveuses et provoque des lésions aux cornes antérieures motrices de la moelle épinière. Le virus s'attaque alors aux cellules nerveuses qui commandent les muscles (motoneurones) en laissant intact les neurones adjacents qui commandent les fonctions sensitives, urinaires, sexuelles... Jusqu'à 95% des motoneurones peuvent être touchés, mais après la phase aiguë de la maladie les motoneurones survivants sont capables d'établir de nouvelles connexions et le malade peut perdre jusqu'à 10% de ses motoneurones sans séquelles neurologiques définitives.

Vaccination

Elle est réalisée par injection sous-cutanée ou par ingestion. Pour l'enfant, elle assure une immunité pour 5 ans à condition qu'il y ait eu un rappel après 12 mois.
Pour les adultes le rappel peut se faire tous les 10 ans.

Le vaccin a été mis au point par le microbiologiste américain Jonas Edward Salk en 1952. Des campagnes massives de vaccination ont alors été mises en place, ce qui a permis de faire baisser rapidement la fréquence de la maladie. Le «type 2» a disparu de la planète en 1999. Le «type 3» semble être confiné en Afrique, hors Égypte.

Le vaccin monovalent buccal, baptisé mOPV, «type 1», induit une réponse immunitaire de 70%.

Ressources

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