Mardi, 22 Mars 2011 00:00 Les « Patron » 3897 Clics
Pour arriver à Djénné, il nous faudra faire 420 kms qui s'effectuerons en plusieurs jours , effectivement un nouveau problème se pose pour nous, il fait vraiment trop chaud! pour nous, ça va mais pour les camions c'est très dur !!! En effet, entre 11 heures et 16 heures les camions sont au rythme africains : REPOS.
Nous nous levons plus tôt pour pouvoir rouler normalement et que les camions respirent comme il se doit et si besoin reprenons la route vers 17 heures. Comme d'ailleurs tout le monde ici, on bosse à la fraîche ou à l'ombre.
La route est assez cool, il n'y a pas de trous (ormis quelques fois) et de piste, donc la moyenne n'est plus comparable au début du Mali : les kilomètres défilent et le paysage est magnifique.
Nous traversons un moment assez désertique et lorsque nous retrouvons quelques villages nous comprenons que nous changé de région car les habitations ont totalement changées. C'est passé de maisons aux contours de briques (en terre), avec un toit en paille, à des maisons entièrement faîtes en terres avec toit en terrasse légèrement inclinés pour que la flotte coule bien car sinon la maison ne tiendrai pas longtemps.
La route est très agréable et nous nous aurons toujours trouvé des endroits magnifiques pour faire escale.
Nous arrivons avec l'idée (que les guides racontent) que cette ville est touristeland, on va nous péter les couilles en constantes (Toubab, donne moi les cadeaux !!!). Nous devons prendre le bac pour pouvoir accéder à la ville qui se trouve à 2 kms de là.
Vers le bac, c'est tout à fait se que l'on avait craint, des vendeurs en tout genre sont là et sont assez insistants (des fois au point de s'énerver un peu), mais les négociations pour prendre le bac se passent beaucoup mieux que la dernière fois et nous sommes assez content cela nous coutera 4000 FCFA (6 euros) par camion et c'est parti pour un petit tour sur l'eau avec frottage de la barre anti-encastrement arrière pour monter et descendre du bac (rien de bien méchant, un peu de bruit).
Du bac, nous rencontrons Mama africa (qui est un mec) qui nous propose un endroit où se poser gratuit car rentrer dans Djénné avec les camions est un peu hardcore. Nous nous retrouvons au abords de la ville sous des eucalyptus (donc de l'ombre) et assez calme (ça dépend des fois) mais dans le global un pur endroit à côté du potager.
Nous décidons d'aller faire un tour en ville et de voir cette fameuse mosquée en terre dont nous n'avions entendu que du bien. Au final, à part quelques-uns assez tenances (mais où l'a pris tous vachement bien), nous sommes tous heureux, car l'ambiance de cette petite ville (14 000 habitans) est particulièrement charmante. Nous faisons tous des bonnes rencontres ainsi que des affaires, surtout sur les masques, spécialités d'ici.
Nous faisons la connaissance de Kadigia avec qui Julie accroche bien, du coup Julie lui offre des vêtements pour sa petite fille Fatoumata à qui les petites robes lui vont à ravir et lui servira pour que ça petite soit très jolie pour le mariage de sa soeur Anna qui aura lieu le 2 avril.
Nous faisons plusieurs autres connaissances (Amadou, Junior,...) avec qui le courant passe vraiment bien. Cette ville a un climat reposant et cela se ressent sur nous. Il est très agréable d'aller se ballader dans la ville au petit soir (coucher du soleil) et d'aller dire bonjour à tout le monde.
Le lundi ici, c'est le grand marché et nous y allons pour acheter des bricoles et profiter de ses allèes où absolument tout se vend, nous retrouvons Kadigia avec son stand de bijoux et de boissons fraîches (bissap, eau, coctail citron et gingembre (vraiment très bon)). Du coup nous avons droit à notre bissap frais et qu'elle aille nous acheter une marmite qui avait flashé à Julie car les vendeurs n'ont pas toujours les même prix selon la couleur de peau : dans un sens, c'est marrant car ça nous oblige à négocier au taquet et à avoir le temps. Dans un autre sens, des fois ça devient usant.
Après le marché, Jojo nous propose un tour de pinasse, nous allons nous rendre dans un village Bozo à une heure de pinasse. Cela nous a entièrement reposé car sur l'eau c'est calme et sans aucun bruit. Nous voyons des pêcheurs poser des filets en pinasse et quelques piafs assez mignon.
Nous arrivons au village et faisons un tour assez rapide car le temps (il se fait tard) nous empêche de rester plus longtemps. Nous reprenons la pinasse à la tombée de la nuit et nous arriverons à la nuit. La pinasse se révèle être un moyen de transport très charmant et reposant ainsi qu'un bon instrusment de pêche : deux petits poissons en sautant se sont retrouvés dans la pinasse.
Nous partirons demain de Djénné où personnellement j'ai adoré, l'architecture de la ville est jolie ainsi que l'ambiance générale, très jolie étape et heureux d'être passé par là.