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L'encéphalite japonaise

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Mis à jour (Jeudi, 26 Février 2009 22:04) Percherie 4302 Clics

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Epidémiologie

L'encéphalite japonaise est une maladie virale transmise par certains moustiques, le Culex par exemple, le soir et la nuit.

Les réservoirs chez les animaux sont le porc et certaines espèces d'oiseaux (héron, canard, etc.).

La transmission est maximale en zone rurale (rizières) mais aussi en zone urbaine pendant la mousson, la piqûre est douloureuse.

L'évolution se fait par petites épidémies : Malaisie (1999), Népal, etc.

Manifestation clinique

Fréquence des formes asymptomatiques (1 à 20 cas cliniques pour 1000 infections).
Au début, malaise général avec maux de tête et fièvre après une incubation de 4 à 14 jours. Puis s'installent confusion, syndrome méningé (Raideur de nuque, nausées, vomissements gêne à la lumière, etc.) et troubles du comportement dans les formes graves, voire coma.

Mortalité estimée entre 25% et 50% dans les formes symptomatiques.

Séquelles neurologiques possibles.

Extension géographique

Répartition géographique du risque de contamination de l'encéphalite japonaise

Légende :
Pays concernés par la maladie

Pays traversés où le risque existe :

Vaccination

Caractéristiques du vaccin (Jevax en France)

  • Vaccin inactivé.
  • A faire sur place. (difficile en France, uniquement dans certains centres, Jevax®).
  • 3 injections de 1 ml en sous-cutané à J0, J7, J30. Rappel entre 1 et 3 ans.
  • Pour les enfants de 1 à 3 ans injecter une demie dose à chaque fois. Eviter le vaccin chez les nourrissons de moins de 1 an.
  • Conservation entre +2°C et +8°C.

Schéma habituel de vaccination et recommandations

  • Vaccination recommandée pour les voyageurs en zone rurale ou pour les longs séjours en zone à risque.

Effets indésirables

  • 1/3 des cas : douleur, rougeur, tuméfaction au point d'injection.
  • 10% des cas : réactions générales (fièvre, céphalées, malaise, éruption cutanée, et éventuellement frissons, vertiges, myalgies, nausées, vomissements, douleurs abdominales).
  • Nécessité d'une surveillance médicale dans l'heure qui suit l'injection en raison de risques allergiques. A noter que ce risque existe jusqu'à 3 jours après la 2° dose et parfois jusqu'à 2 semaines après la 3°.

Contre-indications

  • Réaction allergique à une dose antérieure de vaccin.
  • Hypersensibilité aux protéines murines ou cérébrales, ou au thiomersal.

Associations vaccinales

  • Bien que théoriquement rien ne s'y oppose, extrême prudence lors d'associations vaccinales par manque de recul.

Prévention

Les méthodes de préventions consistent à éloigner les moustiques afin de se prémunir de leurs piqûres mais aussi par leurs éliminations en détruisant les lieux de reproduction par exemple.

Plus d'informations sont disponibles dans la rubrique moustiques et la rubrique sur la protection contre les piqûres.

Ressources

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